MAROC 2019-2020, épisode 1.
Salam Aleikoum à toutes et à tous,
Voilà... Pour les ceusses qui ne le savaient pas, tout est dit. Nous sommes de retour au Maroc, 3 ans après notre dernier voyage. Mais la nouveauté est que nous ne voyageons pas seuls, deux autres camping-cars de nos amis sont du voyage. C'est donc en petit convoi que nous parcourons les routes du Maroc depuis le 29 décembre dernier.
En ce qui nous concerne J-Claude et moi, nous sommes partis le vendredi 27 décembre en fin d'après-midi et nous avons passé notre première nuit de voyageurs à Vivonnes (86)... Voui, pas très loin de chez nous finalement mais l'important dans le voyage n'est-il pas d'être sur la route ? Nuit moyennement reposante avec l'installation trèèèès matinale des commerçants du marché (car l'aire est sur la grand-place de la ville), avec l'angelus de 7 h (mais au moins nous étions prêts pour notre scrabble matinal de bonne heure, soyons positifs) et surtout le passage de trains... ce qui n'a pas lassé de nous étonner en cette période de grève où la majorité des trains étaient annulée mais pas cette nuit-là semble-t-il
Samedi 28 décembre, de bonne heure donc, nous repartons pour une grande journée de route qui nous mène jusqu'à Burgos en Espagne où nous trouvons à stationner en pleine ville, au coeur d'un quartier d'immeubles où, contre toute attente, il règnera un calme absolu. Après une bonne nuit de repos, nous reprenons la route en direction de Séville où nos amis nous attendent. Il ne fait pas très chaud et surtout un brouillard givrant épais nous tiendra compagnie sur plus d'une centaine de kilomètres.
Aux environs de 17 h 30, nous sommes à Séville où nous retrouvons nos amis camping-caristes. J-Claude et moi sommes très surpris par le nombre de véhicules stationnés ! Jamais nous n'avons vu le parking aussi plein, c'est quasi-l'anarchie... il y a des camping-cars dans tous les sens et circuler relève presque du challenge ! En même temps, c'est la période des fêtes de fin d'année ce qui explique certainement l'affluence.
Dimanche 30 décembre :
Après de belles retrouvailles entre amis, un bon dîner et beaucoup de rigolades, nous voici sur le départ pour Algésiras où nous prendrons le ferry pour Tanger-Méd.
Nous serons d'une efficacité redoutable puisqu'à 12 h 30 nous serons sur le port dans la - petite - file d'attente pour l'embarquement après avoir acheté nos billets dans notre agence habituelle (GUTTIEREZ) et fait quelques emplettes au supermarché voisin.
Le départ prévu pour 14 h sera finalement retardé de près d'une heure et nous profiterons enfin d'une belle traversée, calme et ensoleillée.
A 17 h et quelques, nous sommes sur l'autoroute, destination Moulay-Bousselham et sa lagune. Nous y arriverons à la nuit tombante ce qui rend toujours la conduite un peu aléatoire au Maroc où les piétons traversent la chaussée quand bon leur semble (habillés de sombre qui plus est !), où les carrioles tirées par des mules ne sont pas toujours éclairées... mais bon, aucun souci à déplorer et à 19 h environ, nous nous installons pour notre première nuit marocaine.
Lundi 31 décembre :
J-Claude et moi connaissons bien ce camping et la vue qu'il offre sur la lagune mais pas nos amis qui ont la surprise au matin de découvrir ce paysage somptueux.
La matinée est consacrée à une promenade dans la ville que nous rallions par un escalier typiquement marocain, c'est à dire dont les marches n'ont pas toutes la même hauteur, certaines étant particulièrement hautes. Alain les comptera : il y en a 90 !
Ca coupe bien les pattes et le souffle mais la récompense est en haut, une vue panoramique sur la lagune.
L'école de Moulay-Bousselham avec une vue imprenable sur la lagune et l'océan.
En revenant vers le camping, Alain Frank et J-Claude s'arrêtent devant le night-club mais au vu de l'état des portes, la sortie en boîte en ce soir de réveillon de Nouvel An est quelque peu compromise...
Après le déjeuner, tout le monde (sauf moi qui préfère rester au calme dans kiki3) part vers le port pour une promenade en barque sur la lagune.
Une ramasseuse de coques en plein travail, nous en avons acheté et elles étaient délicieuses ;
au retour, passage devant nos véhicules stationnés au ras de la lagune.
Les barques neuves, offertes par l'état aux marins-pêcheurs dans le cadre de l'Initiative Nationale Pour le Développement Humain.
Nous réveillonnerons au restaurant du camping et dégusterons un délicieux couscous. Nous nous séparerons vers 23 h 30, réveillon sage comme vous le voyez.
Mercredi 1er janvier 2020.
8 h 00, la lagune s'éveille ; au premier plan, cette multitude d'oiseaux qui fait sa réputation.
Nous débutons cette nouvelle année en faisant une longue et belle balade à pied du camping jusqu'à l'océan (sauf Suzie qui reste au camping). La plage est immense, une grande et belle étendue de sable fin...
Malheureusement, comme souvent au Maroc, elle est souillée par les détritus. Malika, une marocaine rencontrée sur la plage, nous assure que ce sont les rejets des bateaux... ce qui nous laisse très dubitatifs car l'utilisation des poubelles ici est encore quasi-confidentielle.
Jean-Claude (qui m'a emprunté mon châle car il avait froid et qui du coup fait très couleur locale !) a même trouvé un soutien-gorge qu'il portera comme bannière sur une partie de la promenade.
Les pêcheurs qu'ils utilisent la ligne ou travaillent en mer sont à l'ouvrage.
Nous sommes tous surpris de trouver ça et là sur la plage ces plantes qui semblent se nourrir de... rien !
Un thé à la menthe en terrasse avant de retourner au camping où notre déjeuner nous attend...
et quel déjeuner : langoustes en entrée et araignées en plat de résistance ! Royal, non ?
Et c'est sur ces images d'agapes que je vous laisse pour ce premier épisode.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Bisous à toutes et tous,