Maroc 2019-2020, épisode 4.
Vendredi 3 janvier 2020 :
Nous quittons Fès dans la matinée, direction Merzouga où nous arriverons le lendemain.
Les paysages sont multiples dans ce pays, ils se renouvellent constamment : des kilomètres à rouler au milieu des oliviers puis une zone désertique où seule la caillasse semble pousser, puis des monts aux pentes douces, suivis de reliefs dignes du grand ouest américain... et à nouveau des zones cultivées alternant avec des déserts et des montagnes... un vrai bonheur pour les yeux.
Un tel contraste de paysages et donc de sols explique également le grand écart dans les moyens utilisés pour l'agriculture ; les outils les plus archaïques telle cette charrue en bois cotoient les plus récents tels ce tracteur et sa charrue à disques.
Reconnaissables de loin, les écoles marocaines aux murs toujours très colorés.
Pause-déjeuner à Boulemane où Suzie immortalise notre tablée. Au menu tajine de poulet pour les uns et de mouton pour les autres, suivi d'un thé à la menthe. Ci-dessous, notre restaurateur.
Nous voulions emmener nos amis dans l'oasis où nous avions séjourné il y a 9 ans mais nous ne l'avons pas retrouvé sur notre route et nous passerons donc la nuit dans le camping "Kasba Hôtel Jurassique" au coeur des gorges du Ziz et comme vous pouvez le voir, le panorama est grandiose. Du coup nous avons tous les deux moins de regrets, nous gardions en effet un excellent souvenir de ce camping et surtout de cette impression saisissante de découvrir à la sortie d'un virage, après une longue route dans une zone désertique, le vert d'une oasis luxuriante.
Ci-dessous les tentes berbères où l'on peut prendre le thé, le jardin intérieur et le toit-terrasse de l'hôtel.
4 janvier 2020 :
Matinée libre : y'en a qui bricolent, y'en a qui font des emplettes, y'en a qui font de grandes marches dans les montagnes environnantes, y'en a qui après avoir marché dans la montagne explorent le lit du Ziz et y'en a une qui est scotchée sur son ordinateur
Nous nous retrouvons pour le déjeuner au restaurant de l'hôtel où un succulent couscous nous a été préparé lequel sera suivi du traditionnel thé à la menthe. Suzie fait déjà très couleur locale !
Nous repartons pour rallier Merzouga et sommes à nouveau sous le charme des paysages parcourus. Ici, on s'attendrait presque à voir surgir les indiens...
Nous croisons régulièrement des squelettes de dinosaures ou d'énormes fossiles qui sont l'enseigne des boutiques où sont vendus pierres, fossiles et géodes dont la région foisonne.
Nous longerons longuement l'immense retenue d'eau créée par le barrage HASSAN II
puis nous traverserons une longue zone désertique qui s'étend à perte de vue et au sortir d'un virage.... L'OASIS, la fameuse oasis où nous avions séjourné ! Elle était tout bêtement une quarantaine de kilomètres plus loin...
Depuis 9 ans, une grande esplanade a été aménagée en amont de cet oasis et une boutique et de multiples vendeurs y sollicitent les touristes.
En milieu d'après-midi, nous arrivons face aux portes de la ville de RISSANI, la dernière avant Merzouga.
Encore quelques dizaines de kilomètres et les dunes sont en vue...
A 17 h, nous sommes aux pieds des dunes au moment où une caravane part passer la nuit dans le désert.
A notre tour, nous immortalisons notre caravane devant les dunes.
Nous passerons deux jours au Ksar SANIA
qui ne peut pas être plus près des dunes !
Voici quelques vues de l'intérieur de ce camping-hôtel tenu par Françoise, une française.
5 janvier 2020
Nous prenons tranquillement un petit thé à la menthe quand nous voyons arriver une caravane de dromadaires ; ils s'en vont prendre leur quatier tout à côté et emmèneront les touristes se promener dans les dunes.
Trois d'entre nous partiront à l'assaut de la grande dune, les trois autres... heu... ben non ! Les trois lâcheurs regardent les trois courageux partir à l'assaut du sable...
En attendant que nos trois sablinistes atteignent leur objectif, voici le jeu des empreintes : saurez-vous retrouver le dromadaire, le chat, la Mimy et le serpent ?
"Victoire, victoire", ils l'ont fait ! En une bonne heure, ils sont arrivés au sommet de la grande dune et pour l'avoir tenté sans succès lors de notre précédente venue, je peux vous garantir que grimper dans le sable, c'est pô facile ! J'avais d'ailleurs capitulé à 1/3 de la hauteur laissant J-Claude continuer seul avec Ahmed, un habitant de Merzouga.
Déjeuner au camping après le retour des valeureux grimpeurs ; avouez que nous sommes plutôt vernis côté vue...
Ensuite, on se sait pas trop ce qui s'est passé... On présume que grisé par sa montée de la grande dune, emporté par ce sentiment de toute puissance face à Mère Nature, Frank s'est senti pousser des ailes et il s'est proposé pour faire la vaisselle...
Bon, ben, comment dire... tu n'es pas mûr pour la vaisselle, Frankie ! Nous déplorerons plusieurs victimes dont tous les verres à Ricard , un verre sachéen et une tasse saint-épinoise
L'après-midi, Alain, Frank, Jean-Claude et Laurence partiront à l'assaut des dunes mais motorisés cette fois-ci. Grand moment dont ils sont revenus ravis !
Un dernier cliché et c'est l'adieu aux dunes.
Nous reprenons la route à destination de Ouarzazate et ses studios de cinéma...