Maroc 2024, Episode 8
Nous sommes le 1er février et il est temps de faire un bilan de nos déplacements depuis notre arrivée le 11 janvier dernier...
Nous avons bien roulé ! Et c'est pas fini...
Vendredi 26 janvier 2024 milieu d’après-midi,
Nous arrivons à M’Hamid et nous installons sur le camping “Hamada du Draa”.
C’est un très beau camping, bien entretenu, à la décoration soignée, bien arboré.
Sous ces arbustes, les fleurs jaunes sont des cistanches tubulosa, ( Google ) des plantes qui puisent leurs nutriments et leur eau dans les plantes hôtes dont elles parasitent les racines.
Les lauriers sont en fleurs et atteignent des hauteurs impressionnantes.
Le camping dispose également de chambres d’hôtes ; Brahim, le gérant, nous les fait visiter : voici une chambre et sa salle de bains ,
Ces bâtiments sont des chambres rondes, très originales et là encore, très bien décorées.
Nous prendrons un thé à la menthe dans le bar
Les sanitaires sont impeccables : la partie commune
Brahim nous ayant annoncé une eau à 15° environ, Jean-Claude et moi tentons une baignade qui sera rapide, trèèès rapide car la température avoisine plutôt les 9-10° que les 15 mais nous l’avons fait !!!
Nous sommes restés deux jours à M’Hamid et avons eu le temps de visiter la ville.
L’ancien ksar, quasi-abandonné, jouxte la ville actuelle (ici vu de la terrasse d’un restaurant),
l’école primaire, très colorée comme toutes les écoles du Maroc.
M’Hamid est une ville très vivante avec de multiples petits magasins aux noms parfois amusants,
le supermarché de M’Hamid et son cavalier touareg à taille humaine, entièrement fait de métal,
le marché aux primeurs où nous ferons nos courses.
Et j’aurais le bonheur de trouver une boutique avec des tissus autres que les éternels foulards pour touristes dont ce bleu qu’Ali Baba se fera un plaisir de me nouer en turban !
Dans le désert que nous avons traversé pour venir à M’Hamid, plusieurs panneaux rappelaient que l’eau est précieuse et qu’il fallait la préserver. Nous sommes donc très surpris de voir que les rues sont arrosées à pleine eau,
tout comme les parkings du camping !
Nous verrons également des voitures être lavées alors même qu’elles sont tout juste poussiéreuses… Ici celle du fond vient d’être lavée, la 2ème vient pour l’être et n'en a, à mon avis, pas vraiment besoin !
Nous ne comprenons pas ce qui nous semble être un gâchis incompréhensible. Brahim nous expliquera que l’eau de la nappe phréatique est saumâtre* et donc impropre à la consommation (* constituée d’un mélange d’eau douce et d’eau de mer dont la teneur en sel est >1 g/l et < à 10 g/l ). Ceci explique cela…
Côté véhicules et voirie, M’Hamid nous apporte également son lot de clichés à ne pas rater !
1 - Cliché classique ; cette semaine (du 21 au 27 janvier) est celle des vacances - scolaires et de fait celle des mariages car ainsi toute la famille est disponible ; les mariages ayant lieu tous les jours, nous ne comptons plus les cortèges de véhicules klaxonnant à tout va que nous avons entendus ou croisés, pratiquement toujours des grosses cylindrées comme ci-dessous :
2 - Cliché “ça va marcher beaucoup moins bien” comme disait Bourvil !
3 - Cliché : signalisation à la marocaine d’un énorme trou sur la chaussée, du provisoire mais qui risque de durer. Là, c’est sûr, on le voit !
4 - Cliché : “pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?” Cet homme qui a acheté du fer à béton de 8 m de long l’emporte tout simplement en le traînant par la boule d’attelage derrière son véhicule !
5 - Cliché bis "Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple". Bon, c'est sûr que c'est plus simple pour les employés municipaux MAIS pénible pour les usagers de la route, il faut bien le dire !
Nous profiterons de notre séjour pour faire des balades à vélo aux alentours :
La première nous mènera tous les six jusqu’au camping “La Boussole”, le dernier à la sortie de la ville avant le désert !
Le gérant organise des sorties dans le désert en 4x4 jusqu’à l’erg CHEGAGA . Sylvain “Gaga”, si tu nous lis….
Au loin, passe une caravane de dromadaires.
Quand le présent double le passé !
Le lendemain, une autre balade mènera Laurence, Alain, Frank et Jean-Claude jusqu’au désert où ils rencontreront un bédouin qui gère un bivouac ; il attend d’ailleurs un groupe qui vient pour une semaine de yoga . Frank indique l’emplacement du bivouac.
Il leur offrira un thé à la menthe et les accompagnera sur les dunes de sable.
Une autre balade emmènera nos quatre aventuriers jusqu’à un ksar où ils rencontreront des enfants à qui ils donneront des stylos, des livres et à qui ils proposeront de faire un tour de vélo électrique avec eux… au grand plaisir des gamins.
Frank découpera une bonbonne d’eau abandonnée encore pleine pour en faire un abreuvoir pour les chiens qui errent dans le ksar…
Au restaurant à M’Hamid, Jean-Claude et Alain commandent des brochettes de bœuf, ils en salivent à l’avance… Las, la viande est tellement dure qu’ils auront beaucoup de mal à la manger et qu’il y aura pas mal de déchets.
Frank et Suzie, les sauveurs des animaux en détresse, décident d’en donner à un pov’matou qui miaule désespérément à nos pieds ; perdue pour perdue autant que cette viande nourrisse le chat…
C’est officiel, nous sommes tricards auprès de tous les chats de M’Hamid !
Demain 29 janvier 2024, nous remontons vers Zagora pour partir en direction de Tata. Rendez-vous à l’épisode 9…