Maroc 2013 - Volet n°8 : De Moulay-Bousselham à Tanger-Med, la fin du voyage...
Et nous voici pratiquement arrivés à la fin du voyage, la boucle est quasi-bouclée... et ce mois aura passé en un éclair.
Voici le trajet depuis Marrakech et jusqu'à Tanger :
En conclusion de l'article précédent, vous aviez une vue du coucher de soleil sur la lagune de Moulay-Bousselham ; en introduction de celui-ci, vous aurez une vue du port au lever du soleil... Il est tôt, très tôt, 6 h 15 et la lumière est tout simplement magique !
Au programme de la matinée, balade dans les "marais" aux abords du camping : vue côté lagune...
vue côté terre où les vaches paissent tranquillement.
Au retour, nous faisons le tour du camping où stationnnent des tous-terrains qui fascinent toujours Jean-Claude :
et puis un groooos camping-car avec une énoooorme remorque pour la voiture ! Waouh !!!!
En retournant vers Kiki2, je "capture" un oiseau qui se promène tranquillement au milieu des camping-cars.
Ensuite balade en ville : Moulay-Bousselham est réputée pour ses productions de fraises... d'où cette énoooooooooooooorme fraise sur la grand-place.
Et à peine arrivés sur la grande place, nous tombons en arrêt sur un véhicule tout-terrain particulièrement impressionnant ; il faut carrément une échelle pour grimper dans la partie habitable.
Un de ces camions si joliment décorés, que l'on croise fréquemment sur les routes...
Des hauteurs de la ville, nous avons une vue plongeante sur la grande plage, de l'autre côté de la lagune... On se sent tout petit, non ?
Retour au camping où nous commandons une "petite" assiette de sardines au restaurant. Heu... là c'est une assiette pour une seule personne !
Et regardez-moi ce cadre... elle est pas belle la vie ?
L'après-midi, vers 16 h, nous partons avec un pêcheur faire un tour sur la lagune, réputée pour ces oiseaux migrateurs. Appareils photos en bandoulière, nous embarquons et d'un coup de moteur, c'est parti.
Première proie pour nos appareils photos : une vulgurus mouettus !
Deuxième proie qui ressemble fortement à une vulgurus aigrettus !
Nous croisons ensuite la "route" d'un troupeau de vaches qui regagne son étable et qui, pour cela, passe d'îlot en îlot à la nage ! Je ne savais pas que les vaches pouvaient nager !!
Notre promenade se poursuit sur la promesse de voir des flamands roses ; Jean-Claude et moi remarquons alors qu'on voit particulièrement bien la vase au fond de l'eau, que d'ailleurs de l'eau y'en a de moins en moins profond, normal vu que la marée descend et bientôt c'est à peine 20 cm d'eau qui resteront sous le bateau !
Du coup, forcément, le moteur crachote tant et plus si bien que notre guide-pêcheur le stoppe pour prendre les rames... le bateau avance lentement, très lentement et l'eau descend toujours !
Le soleil descend aussi d'ailleur, il est 17 h 00 et la nuit commence à venir... notre guide rame toujours vaillamment vers les flamands roses qu'il sait se trouver "là-bas, y'a pas de problème, t'inquiète pas la gazelle... je connais les courants !". Seulement nous, on ne voit rien à part une bande de terre loin, très loin de nous et à ce rythme, on y sera demain matin !
De fait, le pêcheur brasse plus de vase que nous n'avançons et il se sert bientôt d'une des rames comme d'une perche pour faire avancer la barque, toujours aussi lentement. Au bout d'un moment, Jean-Claude lui demande de faire demi-tour. Il commence à faire froid et visiblement nous risquons de passer la nuit posés sur la vase si nous ne changeons pas de cap.
Notre guide accepte "pour nous faire plaisir" et parce qu'il voit bien que "la gazelle a pas confiance, elle a peur" mais au fond, je crois qu'il est bien content lui aussi de rentrer. La seule solution qui lui reste pour nous sortir de là est de pousser la barque après être descendu dans l'eau, enfin... dans la vase ! Beuuuurk ! Il garde le sourire malgré tout et gardera sa bonne humeur jusqu'à ce que nous mettions pied au camping. Jamais je n'aurais été aussi contente de revoir Kiki2...
Là, j'ai l'air souriante et détendue mais c'était juste pour la photo ! J'avais froid et j'avais vraiment la trouille qu'on finisse échoués sur la vase pour la nuit et chacun sait que les nuits sont fraîches en cette saison au Maroc !
Nous n'aurons donc vu en tout et pour tout qu'une vulgurus mouettus et une vulgurus aigrettus ! Voilà pour le chapitre "lagune et frayeur" promis lors du dernier article.
Le lendemain, Gaston reprend le bateau mais avec un autre pêcheur ! Il part sur la lagune pour une matinée de pêche et assurera le repas de midi : Bravo mon Gaston. Pêche et auto-suffisance vous avais-je dit !
et nous avions un invité surprise, alléché par les arêtes et déchets des poissons !
Voici une photo prise par Jean-Claude au cours de sa partie de pêche : quand on vous dit qu'il y avait de la vase...!
Nous sommes déjà le 16 décembre... c'est notre dernier jour au Maroc alors ce soir ce sera dîner de gala : langouste fraîche au menu. Le restaurateur est allé les acheter directement aux pêcheurs,
et nous les a préparées. Ben vous savez quoi ? C'est dé-li-cieux !
17 décembre, 11 h 00... Nous arrivons au port de Tanger-Med,
nous embarquons, sous la grisaille,
Adieu Maroc.
Une chose est sûre : ça n'est qu'un au revoir...