Espagne 2021-2022, épisode 7
Voilà nous arrivons au dernier épisode de notre périple espagnol. Nous avons donc quitté L'hospitalet del Infante le mercredi 19 janvier pour arriver en fin de matinée à Montroig Del Camp.
La route d'accès pour accéder au camping Playa y Fiesta est surprenante puisqu'elle traverse ces trois voies ferrées sans aucune barrière de sécurité...
mais aucun risque puisqu'elle n'est plus utilisée !
J'ai pour ma part une impression de "déjà vu", renforcée en voyant la configuration du camping comportant pour près des 3/4 des emplacements de bungalows et derrière ceux-ci, pour le 1/4 restant, en bord de mer, des emplacements pour camping-cars et autres véhicules roulants*.
Ci-dessous les piscines (fermées en cette saison) et l'espace jeux pour les plus jeunes.
En nous promenant sur le camping, nous découvrons avec étonnement cette jolie roulotte (* catégorie "autres véhicules roulants") et notre surprise sera encore plus grande en découvrant le véhicule qui en assure le déplacement...
un tracteur équipé comme un quad avec un siège en hauteur pour le passager !
Nous irons déjeuner à vélo à qq kms du camping et au retour, nous passerons dans une rue bordée de superbes villas. Je continue à dire à Jean-Claude que nous sommes déjà venus mais il est dubitatif... "Non, non ; tu dois confondre. Nous somme allés dans tellement d'endroits, on finit par tout mélanger".
Et puis au détour d'une rue, en voyant les villas face à la Méditarranée, je m'exclame : "Mais si nous sommes déjà venus ici. Si on prend le chemin à gauche, un peu plus loin il y a une villa avec un muret en forme de vagues tout couvert de mozaïque bleue..."
et deux maisons plus tard... la voilà, la villa de mon souvenir !
En fin d'après-midi, en promenant Filou, nous retrouverons cette autre superbe propriété qui nous avait déjà bien marquée il y a quelques années et dont Jean-Claude se souvenait parfaitement également.
Devant celle-ci, ce magnifique yucca (yucca filamentosa bright edge, si j'ai bien réussi à l'identifier sur le web ).
Edit du 30 janvier 22 : bon... ben... je confirme la mauvaise identification de cette plante... Il s'agit en fait d'une agave americana marginata. Voilà, voilà ... Merci Jean-Claude
Jeudi 20 janvier : il est tôt, 7 h 00 ; Filou et moi faisons notre petit tour matinal et cette plage que vous voyez là-bas, c'est celle où je m'étais baignée il y a quelques années, tout début janvier ; nous étions deux dans l'eau, un héron et moi !
Le lever de soleil est fabuleux et je suis quasi-seule à en profiter...
Voici notre "campement", plus près de la mer n'est pas possible
Nous repartons en promenade à pied cette fois-ci pour mieux admirer ces somptueuses demeures idéalement situées côté mer.
Certaines proposent à la vue des intérieurs semblant prêts pour la photo dans "Maisons & jardins"...
J'ai déjà flashé sur cette façade hier et je ne résiste pas à la photographier aujourd'hui au grand dam de la propriétaire qui, du haut de la terrasse, toussotera de façon significative pour manifester sa présence ET son agacement ! Bon... je suis sur le domaine public et il n'y a pas de panneau interdisant de photographier alors !
Tout comme il y a quelques années, pendant toute notre balade nous entendrons les cris stridents des perruches vertes qui nichent en haut des palmiers. Ce que j'ai entouré en rouge ce sont leurs nids qu'elles sont toutes très affairées à construire.
Ces nids sont collectifs et peuvent faire 2 mètres de diamètre et peser 200 kg !
Les perruches vertes mesurent 29 cm et pèsent environ 100 g ; pour en savoir + sur ce volatile, cliquez là ou là. Pour écouter le cri de ces perruches, cliquez ici).
Désolée pour la mauvaise qualité des clichés ci-dessous, pas facile de faire un cliché agrandi sympa avec un téléphone portable...
Ces oiseaux ne sont pas originaires de la région ; ils ont été importés tout à fait légalement dans les années 1970-80 ; certains d'entre eux se sont échappés de leur cage ou ont été remis en liberté par leurs propriétaires ; de fait, ils se sont adaptés au climat puis se sont reproduits à tel point que l'espèce devient invasive. L'importation est désormais strictement interdite et dans la ville de Barcelone, par exemple, où ils sont légions, leurs nids sont régulièrement détruits pour éviter leur chute et les risques d'accident liés à celle-ci.
Nous poursuivrons notre promenade en revenant côté rue pour admirer les maisons, certaines sont de véritables pavés sur plusieurs niveaux avec de grands parcs. Les murs d'enceinte de l'une d'entre elles ont une déco très originale pour ne pas dire particulière...
et le chien n'a pas été oublié. Pour l'anecdote, un vrai chien se trouvait derrière le portail, semblable à celui du mur mais un peu échaudée par ma mésaventure avec la propriétaire de tout à l'heure, je n'oserai pas prendre de photo...!
De retour dans Kiki3, nous dégusterons un magret de canard accompagné de pommes de terre rissolées cuisinés par mon Bocuse personnel.
J'en profiterai pour tester cette petite sauce aux truffes trouvée dans un magasin qui sera relativement décevante puisqu'elle comporte de la truffe certes mais surtout des olives... et que ces dernières prennent le pas sur les premières ; mélange qui n'est pas des plus heureux à notre avis !
Et voici la vue que nous avons en déjeunant, pas mal hein ?
Vendredi 21 janvier : nous quittons le camping Playa y Fiesta de Montroig Del Camp, pour partir cap au nord mais avant, passage à la pompe et là, je vais faire ma sadique en vous montrant les prix des carburants...
"Pardon ?... Ah oui, ok, ok, je sors ! Mais z'avez pas d'humour hein Aïe, aïe... Ok j'arrête de vous narguer !!"
Quelques kilomètres plus tard, au sud de Barcelone, nous apercevrons de loin ce qui ressemble à un immense parc d'attractions,
et après une petite recherche sur Gogole, il s'avère qu'il s'agit du Port Aventura Park (cliquez pour en savoir +) où certaines attractions sont les plus hautes et/ou les plus rapides d'Europe... pas moinsse !
Je suis d'accord avec vous : on ne voit pas grand chose sur ce cliché ; alors voici un peu d'aide : ci-dessous : Shambhala (clic clic sur le lien)
(crédit-photo MB MétrodeBarcelone)
voici Dragon Khan (clic clic sur le lien)
(crédit-photo MB MétrodeBarcelone)
et voici Ferrari Land (clic clic sur le lien).
(crédit-photo MB MétrodeBarcelone)
Après deux heures de route, la France est en vue.
Nous arriverons à MILLAS - accompagnés par la tramontane - en fin d'après-midi pour retrouver Laurent et Arthur : le moins qu'on puisse dire c'est que jamais nous n'avons eu de stationnement plus sécurisé que celui-ci !
Le vent s'arrêtera de souffler fort oportunément dans la nuit et nous permettra de profiter du soleil et de la douceur du sud tout le week-end : resto chinois, partie de pétanque acharnée pour les garçons, broderie pour moi et de bons moments partagés ensemble.
La vue superbe sur le Canigou enneigé...
Dimanche 23 janvier : nous avons quitté Millas pour passer notre dernière nuit en bord de mer à Gruissan-plage, sur l'aire des 4 vents.
J'y prendrai ce cliché... mais de quoi s'agit-il ? Eh bien, vous avez là la remorque tractée par un véhicule dont on aperçoit les slide-outs ouverts sur les côtés.
"Des quoi ??? Des slide-outs ?" Mot à mot, ça signifie "glisser à l'extérieur"; ce sont ces parties mobiles qui s'extériorisent et permettent d'agrandir de façon significative la surface habitable du véhicule .
C'est le plus imposant des camping-cars que nous avons vu de toutes nos vacances et Dieu sait que cette année, nous en avons vu du Concorde et du méga-camping-car mais là, c'est sans conteste le plus impressionnant de toute notre expérience de camping-cariste ! Nous aurions adoré visiter l'intérieur !
Ca claque hein ??? Purée, le monstre !! Par contre, côté longueur sans parler de la remorque par dessus le marché !!! Alors là, les petites routes espagnoles avec virage à angle droit, on oublie
Lundi 24 janvier : nous quittons définitivement le bord de mer pour remonter vers la Touraine ; nous avons choisi de faire le trajet en deux fois et vers 17 h 30 nous faisons halte à SOUILLAC (dans le Lot) sur une aire pour la nuit. La température a bien chuté depuis Gruissan...
Mardi 25 janvier au petit matin, promenade de Filou dans la gelée blanche... Il fait froid, on endure la petite laine
Nous prenons la route sous un beau ciel bleu, entrons sur l'autoroute à la hauteur de BRIVE et roulons pour rejoindre ARGENTON sur Creuse où nous avons prévu de quitter l'A20 et là, dès la sortie, transition brutale : adieu le ciel bleu, bonjour le brouillard !
Il ne quittera plus jusqu'aux Robineaux qu'on aperçoit dans le lointain...
dans la purée de pois !!
Bon, ben... cette fois, c'est sûr... les vacances sont terminées.